René Victor Auberjonois « le dompteur de lions »

Biographie : René Victor Auberjonois

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René Victor Auberjonois, né le 18 août 1872 à Montagny-près-Yverdon et mort le 11 octobre 1957 à Lausanne, est un artiste peintre, dessinateur, caricaturiste et illustrateur vaudois.

Fils d’un agronome, riche propriétaire foncier, et d’une mère française, René Auberjonois obtient sa maturité avant de mener une existence dorée mais hésitante quant à l’orientation à lui donner : un peu de musique, un peu d’études. En 1895, il se décide pour la peinture et part à Londres où il se forme à la Kensington School of Art (en), puis à Paris en 1896 où il est l’élève de Luc-Olivier Merson, puis étudie aux Beaux-Arts de 1897 à 1900. Dans la capitale française, il se lie d’amitié avec des écrivains vaudois comme Édouard RodPaul Budry ou Charles-Ferdinand Ramuz.

En 1900, il entreprend un voyage d’étude à Florence. À son retour en 1914, il s’installe à Jouxtens. En 1916, René Auberjonois réalise les décors de Guillaume le Fou de Fernand Chavannes puis ceux pour Histoire du Soldat (1918) alors associé à Igor Stravinski et Charles Ferdinand Ramuz. Il réalise en 1923 les décors pour le bicentenaire du major Davel et le Bal des Artistes de 1927.

Son expression artistique change dès 1935, où paysages, animaux, portraits, natures mortes, nus féminins deviennent l’essentiel de sa recherche. Son œuvre Nature morte (soleils, table de jardin verte), 1946, est conservée au Museo Cantonale d’Arte de Lugano1.

C’est en 1948 que sa peinture atteint son apogée par une palette sombre et des scènes de corridas. Paradoxalement, son œuvre n’est pas bien reçue en Suisse romande. Il est plus apprécié du côté alémanique ou dans le reste de l’Europe, où il participe en 1948 à la Biennale de Venise puis à la Documenta de Kassel en 1955.

Après Ferdinand Hodler, René Auberjonois est sans doute la figure tutélaire et emblématique de l’art suisse de la seconde moitié du xixe siècle et de la première du xxe siècle. Il est le père du journaliste Fernand Auberjonois et le grand-père de l’acteur René Auberjonois.

 

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Auberjonois_(peintre)

 

 

Le dompteur de lions 1927

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Huile sur toile de jute
300,5 x 245,5 cm
Kunstmuseum, Bâle

Sur ce tableau le dompteur et le lion sont en gros plan, il ne représente qu’eux. Il y a peu de décors, seulement quelques boites c’est vraiment sur les personnages qu’il veut mettre l’accent. Le dompteur est habillé avec un costume de présentation de numéro, il a des chaussures blanches, un pantalon vert avec une ligne rose sur le côté et un top blanc. Le lion a son poil or, ou plutôt jaune assombrit. Je trouve le tableau un peu sombre avec le fouettage dans les couleurs en arrière-plan qui sont brun, bleu, vert foncé, beige.

Marc Chagall et ses oeuvres

Biographie de Marc Chagall  1887-1985

Marc Chagall naît le 7 juillet 1887 dans une famille Résultat de recherche d'images pour "chagall portrait"juive de Vitebsk (Biélorussie) ; il est l’ainé de neuf enfants. Sa mère, Feïgaita, est d’origine modeste, son père, Sachar, employé dans un dépôt de harengs.

De 1906 à 1908 il faitpusieurs école notamment l’Ecole impériale de l’Encouragement des Arts.

En 1909, il rencontre Bella Rosenfeld qui devient sa femme.

Il fait sa premère exposition à la galerie berlinoise de Walden « Der Sturm » en 1914.

Ensuite il fait plusieurs rétrospective, illustration de fable.
Il enseigne New-York, Paris, Turin, ..

Entre voyage et travaille il est bien occupé et reçois beaucoup de prix.

Il décede en 1985.

Ses caractéristiques son le surréalisme et le néo-primitivisme.

Il fait de la peinture sur toile, de la gravure, de la sculpture, de la poésir, de la peinture sur vitrail, sur émail, etc…

Source : CHAGALL Ingo F. Walther / Rainer Metzger TASCHEN.

 

Le Grand cirque 1968

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Huile sur toile
170×160 cm
New-York, Pierre Matisse Gallery

 

Analyse de l’œuvre :

Le peintre utilise beaucoup de non couleur comme le blanc et le noir qui est proéminant sur cette toile.

Mais il y a auusi du bleu qui est primaire mais un peu affadit.

On voit aussi du vert, couleur secondaire.

Mais on peut aussi voir un peu de rouge, brun et jaune mais c’est vraiment très faible.

Sur le tableau on y voit un homme qui joue du violon debout sur un cheval. Un homme qui joue de la trompette, et en très gros plan une chèvre et une accrobate. Des petits personnages en arrière plan qui reprèsente les spectateurs.

 

Clown 1962-1967

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42 x 32 cm
Paris, Mourlot et Sorlier

 

Analyse de l’oeuvre:

En plan américain nous voyons le clown avec ses couleurs primaires cyan et jaune et du rouge qui pour moi n’est pas primaire. Il y a aussi du blanc, on reconnait bien le clown grâce au vêtement : veste avec motifs, gants, bonnet ainsi que son maquillage. A l’arrière plan il y a le public et des danseuses (2) c’est un vert affadit et orange/rouge qui est assombrit. Le tableau est surtout affadit, mais les couleurs ressortes.

Calder « le trapèze volant »

Biographie de Calder

AlexRésultat de recherche d'images pour "calder"ander Calder, sculpteur et peintre américain, naît le 22 juillet
1898 à Lawnton. Il décède le 11 novembre 1976 à New York à l’âge de 78 ans. Il est célèbre pour ses mobiles et ses stabiles.

Alexander Calder est le deuxième enfant d’un couple d’artistes qui l’incitent à créer dès son enfance. Son père, Alexander Stirling Calder, est un sculpteur de formation classique et sa mère, Nanette Lederer Calder, est peintre. À l’âge de 8 ans, ils lui installent un atelier dans la cave de leur maison californienne à Pasadena. Calder y perfectionne son aisance naturelle à manipuler les outils et y réalise des expériences pour créer des sculptures et des jouets à partir de matériaux ordinaires.

Alexander Calder obtient une double formation d’ingénieur et d’artiste qui stimule son extraordinaire inventivité. Il fréquente tout d’abord le Stevens Institute of Technology, à Hoboken dans le New Jersey, pour y suivre des études de génie mécanique. Il entre ensuite à l’Art Students League de New York en 1923 et étudie la peinture d’après modèle et la composition picturale avec John Sloan, ainsi que le portrait avec George Luks. Il y étudie ensuite le dessin d’après modèle avec Boardman Robinson en 1924, puis le cours de lithographie de Charles Lockeen en 1925. En 1924, Calder travaille comme illustrateur auprès de la National Police Gazette où il réalise des illustrations d’événements sportifs et de scènes urbaines. 

Le 24 juillet 1926 Calder part vers Paris où il assiste au cours de dessin de l’Académie de la Grande Chaumière. Il fait la connaissance d’un fabricant de jouets serbe qui l’encourage à créer des jouets articulés destinés à la production en série, puis commence la création du “Cirque Calder”, un ensemble totalement original où interviennent des figures faites de fil de fer et dans lequel Calder joue le rôle de maître de cérémonie, de chef de piste et de marionnettiste en faisant fonctionner manuellement le mécanisme, le tout étant accompagné de musique et d’effets sonores. Il donne des représentations du “Cirque” pour Mme Frances Robbins, mécène de jeunes artistes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, à cause d’une pénurie de métal, Calder se tourne vers le bois, le plâtre, les matériaux recyclés et les objets trouvés pour créer ses sculptures. En 1952, il reçoit le grand prix de la Biennale de Venise et en 1958,  il réalise le mobile du siège parisien de l’UNESCO.

Alexander Calder a exposé de nombreuses fois ses œuvres à divers endroits et communiquait beaucoup avec d’autres artistes comme Delaunay, Mirò, etc.

Œuvre « le trapèze volant »

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Huile sur toile
91,4 x 106,7 cm
New-york

Je trouve que les éléments du cirque sont vraiment mis en valeur. Les trapézistes, les trapèzes et le tapis. Il n’y a pas de couleur primaire. Ce sont plutôt des secondaires ou tercières qui sont affadies ou assombries. Je trouve le tableau plutôt sombre mais cela permet de mettre en évidence certains éléments comme la personne qui s’élance d’un trapèze à un autre sous le projecteur. On voit tout autour de la scène les personnages. Les couleurs proéminentes du tableau sont le bleu, le noir, le blanc et le brun.

 

Georges Seurat le cirque

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Biographie:

Seurat était fils d’un huissier ; dès l’âge de sept ans, il dessine ; à seize ans, il fréquente une école d’art municipale où il fait la connaissance d’Edmond Aman-Jean (1860-1936), qui demeurera un de ses amis les plus intimes. En 1876, il suit des cours à l’École nationale des beaux-arts, où il est admis en 1878 dans la section de peinture ; il a comme professeur un élève d’Ingres, Henri Lehmann (1814-1882). Il visite fréquemment le musée du Louvre et lit l’ouvrage du chimiste Eugène Chevreul De la loi du contraste simultané des couleurs (1839).

En 1879, il loue un atelier avec ses amis Aman-Jean et Ernest Laurent (1860-1929). Ils prennent tous la décision de quitter l’École après avoir vu la quatrième exposition des impressionnistes. Seurat doit, d’ailleurs, partir, pour faire son service militaire, un an à Brest, où il dessine beaucoup.

Rentré à Paris en 1880, il poursuit ses lectures des physiciens spécialisés dans l’optique (Maxwell, Helmholtz, O. N. Rood, etc.), étudie les œuvres de Delacroix et fréquente l’atelier de Puvis de Chavannes. Il travaille à sa première grande composition, la Baignade (Tate Gallery, Londres), qui sera refusée au Salon de 1884 et dont l’élaboration minutieuse nous est attestée par des dizaines d’esquisses peintes et de dessins. Le tableau est exposé la même année au premier Salon des artistes indépendants, où Seurat se trouve en compagnie des peintres qui formeront le groupe néo-impressionniste : Charles Angrand, Albert Dubois-Pillet, Henri Cross et surtout Paul Signac ; avec ce dernier, son cadet de quatre ans, Seurat aura désormais de fructueux échanges, et leurs voies de recherche resteront parallèles.

Grâce à Camille Pissarro, tous deux exposent à la huitième et dernière exposition des impressionnistes (1886) ; ils vont rendre visite à Chevreul et subissent l’influence de Charles Henry, auteur d’une Introduction à une esthétique scientifique (1885).

La vie de Seurat comprendra désormais peu d’événements biographiques. Le peintre mènera une existence de plus en plus retirée, avec un modèle, Madeleine Kolblock, et le fils qui leur naît en 1890. L’été, il fait des séjours au bord de la mer, à Grandcamp, à Honfleur, à Port-en-Bessin, au Crotoy, à Gravelines, où il se « lave l’œil » des grisailles parisiennes et travaille sans arrêt.

Seurat montre des paysages de Port-en-Bessin et du Crotoy au Salon des indépendants de 1889, la Femme se poudrant (Institut Courtauld, Londres) et le Chahut (Rijksmuseum Kröller-Müller, Otterlo) à celui de 1890.

Il meurt brusquement, ainsi que son enfant, d’une diphtérie, le 29 mars 1891.

->http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Georges_Seurat/138793

Analyse:

Cirque
1890-1891
Huile sur toile
185 X 152 cm

Description:

Au premier plan de dos, se tient le clown , il a la peau toute blanche au niveau du coup et de la tête. Il porte un chapeau rouge (tricorne) et une blouse rouge.Ses mains sont de couleurs différentes, elles sont beiges, porte-t-il des gants ou est-il maquillé?

Au centre le centre de la piste est occupé par une écuyère sur un cheval blanc et un acrobate. L’écuyère porte une robe jaune ainsi que des ballerines jaunes, elle a les bras levés vers le haut. L’acrobate lui, est vêtu d’un costume moulant jaune et porte des gants. Ses jambes sont vers le haut et ses bras vers le sol.

A l’arrière-plan, les gradins sont rythmés par des silhouettes figées des spectateurs dont le chapeau (hauts-de-forme dans les premiers gradins et caloquets de feutres dans les gradins supérieurs) nous indiquent les classes sociales. La stabilité des lignes verticales et horizontales du fond rééquilibre les courbes et les diagonales du premier plan. L’harmonie de la composition de cette œuvre fait une place importante à des lignes obliques et serpentines ainsi qu’à la représentation de mouvements rapides. La palette, réduite, est d’une luminosité remarquable. Seurat applique ici le contraste simultané des couleurs. L’œil parvient à reconstituer une forme suggérée par la juxtaposition des petites touches de couleurs pures dont le rendu est plus lumineux que si elles étaient mélangées sur la palette du peintre. D’où ces petits points superposés à sec qui donnent aux pigments solidité et éclat. Cette technique inventée par Seurat est appelé pointillisme.

Deux espaces se juxtaposent : celui de la piste et des artistes, tout en courbes, en arabesques stylisées et en spirales, en tension dynamique, voire en déséquilibre ; et celui des gradins et du public, rigide, orthogonal, immobile, d’une rigoureuse géométrie. L’ordre des couleurs obéit aussi à des règles précises : la couleur primordiale, celle de la lumière pure, le blanc, domine la toile. La palette accorde ensuite les trois teintes fondamentales : le rouge, le jaune et le bleu, modulées en petits traits méthodiques qui font écho au rythme des lignes. Seurat isole enfin son tableau par une bordure sombre peinte directement sur la toile ainsi que par un cadre plat traité avec le même ton bleu, et qui fait partie intégrante de l’oeuvre.

-> L’oeuvre n’est pas dynamique, elle est composé de même ton. Elle met en évidence les artistes mis en scène. Le public est très figé tandis que les artistes sont en mouvement.

Interprétation:

Nous sommes au cirque. En scène, nous voyons un clown ainsi qu’une écuyère sur un cheval blanc et un acrobate. Derrière eux, le public est très attentif aux artistes.

Auguste Renoir Les jongleuses au cirque Fernando

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Auguste Renoir

Bibliographie

Auguste Renoir est un peintre français. Il est né à Limoge le 25 février  1841 et est mort à Cagnes-sur-Mer en 1919.

Issus d’une famille modeste, il est le fils d’un tailleur de pierre et d’une couturière. Il passe son enfance à Paris, dans le quartier du Louvre. À l’âge de 13 ans, il est placé en apprentissage dans un atelier de décoration de porcelaines. À 20 ans, il entre à l’atelier de Gleyre pour préparer le concours des l’Ecole des beaux-arts. En 1862, il réussit le concours.

A l’atelier Gleyre, il y rencontre Claude MonetAlfred SisleyFrédéric Bazille avec qui, il devint très proche.

Par la suite, Renoir essaye d’exposer au Salon mais il y sera refusé en 1866. C’est seulement en 1868 que le jury retient la toile envoyé par Renoir.

En août 1870, la guerre éclate en France, Renoir est mobilisé mais il ne part pas au front. Il souffre d’être éloigné de ses proches et de plus, l’un de ses amis meurt au combat. Démobilisé  en mars 1871, il reprend les pinceaux. Il se rend régulièrement chez Monet, où Sisley, Pissarro et Manet les rejoignent. Ensemble, ils créent la première exposition impressionniste en 1874. Mais malheureusement ça ne plait pas. Alors la société de dissout.  En 1879, Renoir envoie de nouveau un tableau qui eut un grand succès. Invité par ses riches clients, Renoir voyage (Algérie, Italie,…).

En 1890, Renoir épouse Aline Charigot qui lui servit souvent de modèle. Ensemble, ils eurent 3 fils.

A partir de 1898, Renoir séjourné régulièrement à Cagnes-sur-Mer. Il s’y domicilie en 1907.

La fin de sa vie est attristée par les deuils et la maladie. Sa femme meurt en 19015, ses fils ainés sont blessés à la guerre. Mais il n’arrête pas de travailler.

Il meurt le 2 décembre 1919.

Analyses 

 

Les jongleuses au cirque Fernando (Francisca and Angelina Wartenberg)

1879

131,5 X 99,5 cm

Institut d’art, Chicago

Huile sur toile

Description :

Nous pouvons observer deux jeunes filles vêtues de combinaison. L’une des jeunes filles se tourne vers le public, bras pliés. Tandis que l’autre, tient des oranges dans ses mains.

Derrière les deux jeunes filles, nous pouvons observer qu’il y a un gradin, dont des hommes vêtus de costumes, y sont installés

Couleurs :

Il y a un très fort contraste entre l’avant-plan et l’arrière plan :

En avant-plan : couleurs nacrés, très pâle :

  • orange, blanc, rose pâle, brun => couleurs secondaires et tertiaires, affadies.

A l’arrière plan : couleurs sombres :

  • Nuances de bleu, brun
  • Blanc, rose pâle, rouge-magenta.
  • Couleurs tertiaires, affadies.

Interprétation de l’œuvre :

Dans ce tableau, les deux filles du propriétaire du cirque Fernando (cirque célèbre de Paris, qui attire beaucoup d’impressionnistes), qui paraissent beaucoup plus jeunes que leur âge (14 et 17 ans), sont vêtues de combinaisons chamarrées, sont sur la piste du cirque et reçoivent des applaudissements à la fin d’un numéro de jonglerie et d’acrobaties. Tandis que Francisca Wartenberg, l’aînée, salue, sa sœur, Angelina, tient des oranges reçues de l’auditoire reconnaissant. Les figures sont opposées en se situant l’une face au spectateur et l’autre de trois quarts, avec le visage de profil. On remarque au niveau des premières rangées des gradins les spectateurs qui applaudissent, la plupart sont des hommes en habits de soirée appartenant certainement à la riche bourgeoisie.

Cirque Fernando : inauguration en 1875, sur les grands boulevards à Paris. Maintenant appelé cirque Medrano.

Jean Duffy « Au cirque »

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Au cirque

Aquarelle

45X55 cm

Biographie Jean Dufy:

Jean Dufy est né en 1888 au Havre, d’un père comptable dans une entreprise de métallurgie, musicien amateur talentueux. C’est durant sa jeunesse passée au Havre que se forme la sensibilité artistique du peintre, à travers ses déambulations dans le port du Havre, ses lectures de Baudelaire, Mallarmé et Rimbaud et grâce à l’exposition de 1906 au Havre où il découvre Matisse, Derain, Marquetet Picasso ; expérience décisive, la Fenêtre ouverte à Collioure de Matisse, avec sa lumière éclatante, ses couleurs violentes et bruyantes, est, pour Jean Dufy, la révélation de la voie à suivre.

Après son service militaire (1910-1912), c’est l’installation à Paris, la rencontre avec Derain, Braque, Picasso, Apollinaire. Dans ses premières aquarelles, exposées à la galerie Berthe Weill en 1914, les tonalités sourdes, bruns, bleus, rouges sombres, côtoient la technique des hachures héritée de Cézanne à travers l’œuvre de son frère Raoul. La mobilisation, après cette première exposition, n’empêche pas Jean de continuer à peindre ou à dessiner sur des carnets, essentiellement des fleurs, des chevaux, les paysages qu’il découvre, comme le Val-d’Ajol, dans les Vosges, où il séjourne, malade, au retour de la guerre. Dès 1916 et pendant plus de trente ans, Jean réalisera, pour la porcelaine Théodore Haviland de Limoges des décors – nature florale et animale – qui lui vaudront, lors de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs en 1925, une médaille d’or pour le service « Châteaux de France ».

De retour à Paris, en 1920, Jean s’installe à Montmartre, où Georges Braque est son voisin. C’est dans une atmosphère d’intense ébullition artistique que ses œuvres, enfin montrées au grand jour lors d’expositions successives à Paris et à New York , révèlent ses dons de coloriste : patchworks de carrés de couleur, répartitions audacieuses de la lumière comme dans la Nature morte à la tasse (1921), où l’objet de porcelaine blanche est le seul témoin lumineux.

Deux événements de la vie culturelle parisienne de l’après-guerre marquent de manière décisive l’itinéraire de l’artiste, la comédie Le Bœuf sur le toit, en 1920, qui lui donne l’occasion de rencontrer les musiciens de l’époque , La Revue Nègre, en 1925, qui détermine dans son œuvre l’alliance nouvelle du chromatisme et de la musique, à l’origine de toiles exceptionnelles. Le thème de la musique inspire de nombreuses versions de pianistes et d’orchestres, porteuses de fécondes analogies chromatiques : têtes des musiciens dessinées comme des rondes sur une portée, tuyaux d’orgue alignés comme des bâtons de croches, harpes posées comme des soupirs. C’est aussi, à la même époque, l’hommage aux frères Fratellini : peintures de cirques et de clowns d’où jaillissent la couleur-musique, la couleur-langage, les jeux de lumière et la prédilection pour le blanc, omniprésent, généralement réservé aux clowns, aux chevaux et aux athlètes. Le cirque (1927) en est l’apothéose : fond chromatique puissant fait de rouge, bleu, noir et jaune, saisissant hommage au blanc.

De nombreux séjours au Havre donnent lieu, les années suivantes, à des œuvres magistrales comme Le quai Videcoq au Havre (1929) où l’harmonie des couleurs atteint la perfection. Honfleur, ville de naissance de sa mère, Villefranche-sur-Mer où il séjourne dès 1920, puis le Limousin et la Touraine où il habitera avec sa femme une partie de l’année, lui inspirent d’autres de ses plus belles œuvres : vues de forêts et de vallons, vues du château du Lion.

Les dernières années (1950-1960) sont consacrées à des voyages, principalement en Europe (l’Italie et la Grèce, l’Angleterre et l’Irlande, l’Autriche, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas, l’Espagne et le Portugal) et en Afrique du Nord. Mais c’est Paris, Paris définitivement, qui, pendant trente-cinq ans, aura sa préférence. À l’instar de ses contemporains Aragon, Hemingway ou Prévert qui la décrivent, Utrillo, Chagall ou Marquet qui la peignent, Jean Dufy choisira Paris inlassablement, pour des huiles ou des aquarelles, selon un processus créatif sans cesse renouvelé dominé par une harmonie de bleus : le bleu comme source de création insatiable des portes de Paris, des rues, des calèches, de la tour Eiffel, du ciel, de la Seine.

Peintre reconnu, régulièrement exposé à Paris , aux Etats-Unis , intégré dans les collections des plus prestigieux musées européens et américains, Jean Dufy s’éteint le 12 mai 1964 à La Boissière, hameau du village de Boussay, deux mois après le décès de sa femme Ismérie.

-> http://jeandufy.com/fr/biographie/

Analyse de l’oeuvre:

Description:

En avant plan, nous pouvons trouvé deux musiciens: l’un d’eux porte un chapeau bleu ainsi qu’un costume bleu et un nœud papillon rouge. Il joue du saxophone. Il s’agit d’un homme car il a une barbe rousse. Le deuxième homme joue d’un instrument également: une caisse. Il tient dans ses mains deux baguettes. Il est vêtu d’un costume orange bariolé et des bas blancs. Il a un air très sérieux.

En plan moyen, derrière les deux musiciens, nous voyons 3 hommes également en costume. Celui à droite à les bras croisés, il porte un costume bleu ainsi qu’un nœud papillon rouge.Il parait plus petit que les deux autres hommes. A gauche, , un homme porte un costume rose avec un nœud papillon et un chapeau. Il tient dans sa main un fouet afin de métriser les chevaux, trois chevaux blancs. L’homme à sa droite porte un costume vert. Sur ses épaules, nous pouvons observer des épaulettes.

En arrière plan, nous trouvons le public ainsi qu’un orchestre. L’orchestre sépare le public en deux car il se trouve au milieu du public. Le chef d’orchestre se tient débout et nous tourne le dos. Les musiciens sont assis, ils tiennent leurs violons. Le public lui, est composé de différentes couleurs, à droite dans les tons rose/mauve. Les gens ont la plupart des cheveux blonds. A gauche, le public est dans les tons verts/bleus.

Il y a deux hommes qui surveillent  l’entrée, vêtus tout deux de costumes vert et bleu, ils se fondent dans le décor.

Nous pouvons observer que l’artiste a voulu mette en évidence certains éléments: il y a un fort contraste avec les trois chevaux blancs sur le fond rose/mauve/bleu. Il y a également un fort contraste avec le personne à l’avant vêtu d’orange, il se diffère des autres par sa tenue, il ressemble à un clown. Derrière lui, l’homme vêtu de rose est mis également en avant par la couleur de sa tenue. Il est surement important car il s’agit du dompteur.

-> Tableau très coloré, attrayant.

Interprétation:

Nous nous trouvons au cirque. Deux musiciens, accompagné de l’orchestre, anime le spectacle. Trois chevaux sont en scène, le dompteur est là pour métriser les chevaux. Tout le monde est attentif : le dompteur est très apprécié.

Couleurs:

Nous avons des couleurs tertiaires, secondaires et affadies:

Bleu, vert, jaune, orange, brun, mauve, blanc, rouge, beige.

Vocabulaire

Voici en quelques lignes le vocabulaire adéquat

Acrobate : Terme générique pour désigner une personne dont l’agilité, la force et la souplesse sont artistiquement mises en valeur.

Agrès : Terme issu du vocabulaire maritime (gréements) utilisé dans des gymnases pour désigner les accessoires nécessaires aux exercices.

Antipodisme : Discipline reliée au jonglage et exécuté par un artiste, couché sur le dos ou sur une trinka et qui jongle avec les pieds.

Auguste : Personnage comique, souvent très maquillé et grotesquement vêtu, opposé au clown blanc ou au maître de manège et dont la maladresse calculée est le meilleur atout pour provoquer les rires.

Avant-courrier : Employé du cirque chargé de préparer et d’organiser la tournée en fonction de l’itinéraire prévu.

Balagan : nom russe pour désigner les théâtres forains.

Banque : Terme relié à celui de saltimbanque pour désigner l’ensemble des membres de la profession : les banquistes appartiennent, selon l’importance et la qualité des troupes, à la grande ou à la petite banque.

Banquette : Ensemble des éléments de bois peint recouvert de velours rouge qui délimitent la piste.

Barrière : La barrière est originellement composée d’artistes qui, à l’issue de leur numéro, vêtus d’un habit de soirée, reviennent s’aligner devant le rideau pour à leur tour aider leurs camarades dans la prestation et l’installation du matériel indispensable à chacun d’entre eux. Aujourd’hui, le service de la barrière est accompli par des employés en uniformes dirigés par le chef de piste.

Batoude : Longue planche flexible placée dans les coulisses jusqu’à l’entrée des artistes ; relevée à son extrémité, elle est utilisée comme un tremplin pour des sauts tournés par-dessus des hommes ou des animaux.

Cascade : Chute simulée, notamment par des acrobates comiques. Figure de jonglage où le rebond en jets croisés ininterrompus des balles évoque une chute.

Castelet : Tréteau de Guignol.

Charivari : Sarabande rapide et acrobatique exécutée par une troupe de clowns ou d’acrobates déguisés, étonnants par leurs costumes et leurs prouesses.

Chambrière : Long fouet utilisé depuis le centre de la piste par des écuyers pour réguler l’allure et le pas des chevaux. La longueur de la chambrière, environ 6m50, pourrait être à l’origine du diamètre universel de la piste depuis le XVIIIème siècle : 42 pieds ou 13 mètres.

Chapiteau : Tente sous laquelle les cirques donnent leurs représentations. Le volume des chapiteaux varie en fonction du nombre de mâts ou d’arches extérieures pour soutenir la toile. Lorsque les mâts sont alignés, il s’agit d’une tente « américaine ». Lorsque les mâts sont disposés en carré, on évoque un montage à « l’allemande ».

Circassien : Au sens propre, les habitants de la Circassie. Depuis peu, cette expression est employée, à tort, pour désigner les artistes du cirque, alors que les dictionnaires admettent son emploi pour les désigner « l’amateur de cirque ». Adjectif, synonyme de circomane, qui qualifie théoriquement les passionnés du cirque, selon Larousse. On l’entend de plus en plus souvent employé dans le sens général de « relatif au cirque ».

Circonautes : expression inventée par Isabelle Mauclair pour désigner les acrobates.

Clown : Issu du théâtre élisabéthain, le clown est devenu dès le XIXème siècle un symbole du cirque. Le terme de clown est désormais associé à tout ce qui provoque le rire, même s’il ne devrait ne qualifier que le personnage maquillé en blanc et partenaire traditionnel de l’auguste.

Cône : Chapeau conique en feutre des clowns blancs.

Danse du vénitien, Gavotte de Vestris, Promenade à trois, Rêve de Polichinelle : mouvements exécutés sur la corde.

Dislocation : Assouplissement extrême des articulations permettant à certains contorsionnistes de déboîter leurs épaules et d’accomplir une gamme de grands écarts en avant, en arrière, verticaux ou horizontaux.

Ecuyer : Personne qui exécute des exercices équestres (haute école, voltige), dresse et présente la cavalerie. Enfants de la balle : expression pour désigner les banquistes.

Entrée : Saynète d’une durée variable jouée par les clowns et les augustes à partir d’une situation souvent très simple et développée pour provoquer des rires.

Entresort : Petite baraque foraine présentant une attraction en permanence : on entre-on voit-et on sort.

Equilibre : Exercice consistant pour l’équilibriste à conserver immobile son corps placé en position instable. Les équilibristes se répartissent en plusieurs variations et spécialités : sur les mains, sur les cannes, sur une échelle libre, à l’extrémité d’une perche, sur une pyramide de chaises, etc.

Fildefériste : Acrobate évoluant sur un fil d’acier tendu à deux mètres du sol et y exécutant divers sauts et passages.

Filet : Rectangle de fils tressés à mailles, tendu au-dessous des trapézistes volants pour protéger leurs évolutions et atténuer l’impact du choc en cas de chute. Le filet est obligatoire pour les numéros de trapèze volant à Paris depuis 1927 et dans toute la France depuis 1956.

Gardine : Rideau de velours rouge qui sépare la piste des coulisses. Grotesque : Nom pour désigner en France les clowns au XVIIIème siècle.

Icariens (jeux) : Exercices acrobatiques, dérivés de l’antipodisme, où un acrobate allongé sur une trinka lance et reçoit ses partenaires sur les pieds.

Indirect : Taxe à régler sur la vente des billets d’un spectacle.

Jongler : Lancer en l’air, rattraper et relancer avec adresse, les uns après les autres ou simultanément, divers objets (balles, massues, cerceaux…).

Léotard : Maillot des acrobates, dérivé du nom de son inventeur Jules Léotard, gymnaste toulousain, qui inventa par la même occasion le trapèze volant.

Loyal : (Monsieur). Nom générique donné à l’ensemble des maîtres de manège, en référence à une longue dynastie de régisseurs de piste qui ont associé leur nom à la fonction. Le rôle de Monsieur Loyal consiste à présenter le spectacle et à éventuellement servir de faire-valoir aux clowns et aux augustes.

Main à main : Exercice acrobatique au cours duquel porteur et voltigeur, sur une registre statique ou dynamique, multiplient les élévations en se tenant par les mains, le premier « arrachant » du sol, soulevant et portant le second.

Montoir : Espace situé entre les coulisses et la piste. Là où les écuyers se mettent en selle avant d’entrer en piste.

Numéro : Chacune des attractions qui composent un programme de cirque. Traditionnellement le meilleur numéro du spectacle est présenté avant l’entracte dans le cirque traditionnel. Palc : Travailler en … se dit d’artistes qui jouent en plein air.

Panneau : Large selle plate sur laquelle certains écuyers – ou écuyères – exécutent des acrobaties équestres. Pantre : Personne qui n’est pas du voyage.

Source: http://tice33.ac-bordeaux.fr/Ecolien/LinkClick.aspx?fileticket=mYlnaOVSWvw%3D&tabid=4337&mid=11115&language=fr-FR

Nos objectifs

Nos objectifs en créant le livre:

  • La découverte de différents artistes et de leurs œuvres à travers le thème du cirque.
  • Stimuler l’imagination des enfants
  • Découverte du cirque
  • Apprentissage de nouveau vocabulaire
  • Savoir lire- savoir écouter

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Notre avancement:

Nous sommes au stade de la création de l’histoire.